Bérénice (Transversales | Eglise Jeanne d'Arc)

Bérénice

« Arrêtons un moment… ». Bérénice commence comme ça. On arrête un moment de vie, on le suspend tellement il est fort. C

Chargement des représentations...

Description

À partir de 12 ans
assistanat Marion Canelas 
lumières Jean Bellorini 
costumes Nelly Geyres 
 
production THÉÂTRE GÉRARD PHILIPE 
CDN – Saint-Denis. 
coproduction LES MERVEILLEUSES 
MC2/Grenoble. 
soutien Région Île-de-France 
durée 1h15 
 
PRÉSENTATION 
« Arrêtons un moment… ». Bérénice commence comme ça. On arrête un moment de vie, on le suspend tellement il est fort. Ce n’est pas juste, d’ailleurs, de dire cela car elle commence par la préface de Jean Racine, par cette voix que j’imagine du vieil homme : « C’est-à-dire que Titus, qui aimait passionnément Bérénice, et qui lui avait promis de l’épouser, la renvoya de Rome, malgré lui, malgré elle, dès les premiers jours de son empire. ». Et nous, assis autour d’une table, nous l’écoutons, prêts à bondir. On peut dire que Racine met la langue dans tous ces états. Mais il y a Rome : « Non, pas de reine étrangère ». Bérénice la juive, Titus le Romain et Antiochus l’Arabe. Qu’est-ce qui empêche d’aimer ? Pas de mélodie chez Racine mais l’existence du contrepoint toujours. Tout avance en même temps : ils jouent, ils sont le regard, et la préface… Le Théâtre écoute. Je n’arrive pas à envisager une distribution classique. Je me pose la question d’un groupe capable de recevoir la confidence de Racine. De la soutenir, de s’y plonger, de s’y laisser prendre. J’ai du mal à imaginer qu’un spectacle puisse être fini une fois les répétitions achevées. Nous avons commencé Bérénice avec cinq comédiens. Puis une autre version s’est imposée en tournée avec quatre resserrant le propos. Nouvelle approche d’une même mélodie. » Isabelle Lafon 
 
presse : « Sans costumes d’époque, sans actualisation non plus, sans dire tout le texte pour en toucher le coeur, Isabelle Lafon et ses partenaires signent une version follement vibrante de la pièce de Racine. Une page de l’histoire des représentations de Bérénice s’écrit là devant nous. Reprenons-en le fil à celle de Planchon puis à la Bérénice d’Antoine Vitez. La Bérénice d’Isabelle Lafon semble comme regardée avec bienveillance et amicalité par ces maîtres disparus. Elle ne joue pas des pièces, elle va, le coeur battant, à leur rencontre. » Jean-Pierre Thibaudat – Médiapart

Artiste(s)

  • Karyll Elgrichi
  • (ou Isabelle Lafon)
  • Pierre-Félix Gravière
  • Johanna Korthals Altes
  • Judith Périllat

Lieu

Transversales | Eglise Jeanne d'Arc
6 Place Georges Guérin
55100 Verdun
Chargement des avis...
Chargement des articles