Myles Sanko

Bien sûr, la comparaison qui s'impose lors de la première écoute est celle de Gregory Porter. Comme lui, Myles Sanko a assimilé beaucoup de musiques noires, du gospel au jazz. Mais en l'écoutant attentivement, on découvre un chanteur plus proche de Marvin Gaye que de Nat King Cole. Originaire du Ghana, ayant grandi dans la campagne anglaise, il est à l'évidence un amoureux de soul. Une musique qui inonde aujourd'hui ses morceaux gorgés de cuivres et de cordes, ramenant au cœur du Harlem des années 70. Pour son second album Just Being Me, il dit avoir suivi sa lumière intérieure. Il y pose et impose une voix chaleureuse, et continue de tracer son parcours sans faute.
En 1ère partie le groupe anglais Laish, récente signature du label bordelais Talitres, invite à un vague à l'âme d'hiver, « givre chargé de célestes vapeurs », comme l'écrivait si bien Dylan Thomas.