Les Aveux (Le Cerisier)

Les Aveux

« Qui n'a pas un jour rêvé, redevenir enfant, et retourner sur les traces de son passé ? "

Chargement des représentations...

Description

À partir de 12 ans
70 minutes
Une femme revient dans la maison de son enfance. Elle y retrouve les traces de son passé. Peu à peu surgissent des images, des sensations. En se voyant dans le miroir, elle se revoit petite fille. Dès lors, le passé ressurgi, et nous plongeons avec elle dans sa vie d'autrefois. C'est le temps pour elle et pour nous, de découvrir ce qui a été caché....
La jeune femme :
Elle tente de dénouer ce qui a été caché. C'est elle qui plonge dans le passé pour lire les pans
dissimulés de l'histoire. Des scènes familiales s'ouvrent, des souvenirs et des sensations enfouies
l'amenent à revenir dans cette maison pour trouver par elle-même des fragments de réponses. Elle veut briser la chaîne du silence entretenue par tous. Elle refuse de vivre là où le secret est le maître des pensées. Elle veut se libérer de ses probables blessures intimes. Electre sans veangeance.
Le père :
Le père est actif, il va, vient, et donne une image idéale de la famille. Il est Cronos dévorant sa progéniture pour ne pas qu'elle lui ôte son pouvoir. Il contemplera le désastre de la famille détruite par son action, c'est le fondateur, du pilier familial qui s’effrite. A la fin, il ne pourra comtempler la réalité et se crévera les yeux .
La mère :
La mère s'active, maintient le foyer en ordre, son point d'appui est la cheminée. Elle tente de
rassembler ce qui est épars, mais sera avalée elle aussi par la béance primordiale à laquelle elle s'accoude. Elle est Rhéa, celle qui a tenté de substituer le corps de l'enfant qui néanmoins sera immolé.
L'autre femme :
C'est la cachée, l'ignorée, celle qui a enfanté mais à laquelle on a subtilisée la progéniture et qu'on a
condamnée à une vie d'invisiblité. C'est une Cassandre sans voix, sans autre choix que de finir happée par la folie.
Le fils :
Il est l'immolé, le sacrifié dont la lamentation ne sera jamais entendu, aucun dieu secourable n'est venu le sauver.

L'être invisible :
Il est l'artisan du non dit, le secourable, l'inéluctable, le destin, le temps à son heure, peut-être un dieu en devenir, il est la pierre.

Artiste(s)

  • Nicolas Dubreuil
  • Sandrine Bardoulat
  • Myriam Vicq
  • Laurence Marot
  • Pascal Crebessegues
  • Henri Bonnithon

Lieu

Le Cerisier
7 11 Rue Joseph Brunet
33300 Bordeaux
Chargement des avis...
Chargement des articles