« Le début de l’A. » de Pascal Rambert

La beauté, la puissance de l'amour abandonné dans cette histoire, nous a donné l'envie de la mettre en scène sous une forme de lecture musicale à la lisière du théâtre, de la poésie sonore, du concert.

 

Dans "Le début de l'A." Le parisien à la flèche (Pascal) invoque La contactée (Kate, New-Yorkaise). Instantanément, une conversation s'engage entre les deux amants que l'attente fait vite souffrir d'embrasement à distance. Ils échangent leurs pensées à voix haute comme s'ils avaient le don de se parler à tout moment à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. Jusqu’au jour, où ils se retrouvent enfin... L’histoire se développe alors comme une sonate débridée, une fugue, une leçon de ténèbres charnelle et lumineuse qui progresse au rythme de la folie amoureuse. Il s'y déploie un désordre, une ivresse passionnelle fracassante qui les accidentera aussi violemment que l'A.mort. Une pièce pour deux personnages, un couple masculin/féminin que Vanessa Lelièvre et Jane-Gail Lopez interprétent. Deux femmes donc. L'idée étant de ne pas genrer l'amour.

 

Une pièce mise en musique par Alice Dourlen qui accompagne les comédiennes sur scène. Elle compose l'univers sonore de la pièce qu'elle joue en live. Alice fait en musique, se lier les mots, les émotions, l'invisible tension des corps et des cœurs, les comédiennes aux spectateurs.