La Bonne Nouvelle /

François Bégaudeau et Benoît Lambert se penchent sur le berceau des trop bien nés, bons élèves, gagnants du capitalisme mondialisé ou super technocrates. Ceux auxquels rien ne manque, ni argent, ni diplôme, ni pouvoir, ceux-là auxquels on a souhaité confier les rênes d’une rationalité économique et d’une réussite. Sur scène, trois femmes et trois hommes qui ont cru sincèrement que le bonheur passait par les réformes structurelles, la dérégulation financière, la flexibilité du
travail. Ces quadragénaires ont combattu avec ferveur l’immobilisme, aimé avec passion la « nécessaire » modernité et « l’inévitable » globalisation. Puis un jour, ils ont cessé de croire.