La Belle et la Bête (Malandain Ballet Biarritz)

La Belle et la Bête

Sans se pencher sur toutes les interprétations du conte, on peut y voir un récit initiatique visant à résoudre la dualité de l'être :

Chargement des représentations...

Description

À partir de 12 ans
77 minutes
la Belle incarnant l'âme de l'être humain et la Bête sa force vitale et ses instincts. On peut y voir aussi avec Jean Cocteau la représentation des démons intérieurs de l'artiste. Unité perdue ou nature humaine déchirée, sur des pages symphoniques de Tchaïkovski, la Bête délivrée de ses démons intérieurs, épousera la Belle sous un soleil ardent.

A nouveau digne de tous les éloges 
Si la chorégraphie, remarquablement adaptée à une musique qui lui sied comme un gant, regorge de variations d’une étonnante inventivité bien perceptibles par les balletomanes fervents de l’art du chorégraphe, c’est toutefois dans la scénographie que les trouvailles se révèlent les plus fascinantes, témoignant d’une maîtrise exceptionnelle de cet art. [...] L’œuvre est en effet émaillée d’une foultitude de petites trouvailles de cette sorte, plus divertissantes les unes que les autres, toujours sans prétention, lesquelles donnent une nouvelle dimension à ce ballet parsemé de piques d’humour qui, cependant, ne nuisent point à son extrême raffinement, confirmant un chorégraphe d’une extrême sensibilité, plein d’esprit et de talent.
Critiphotodanse, Jean-Marie Gourreau, 13 décembre 2015

La Belle et la Bête de Thierry Malandain : Beau et sombre 
On est suspendu au duo qui oppose les deux êtres si dissemblables, bouleversés par la délicatesse avec laquelle leurs sentiments évoluent doucement, allant de la bestialité à la tendresse et à la sensualité, la souffrance de la bête, sa peur de se laisser apprivoiser et celle de la belle d’être conquise, au-delà des critères normaux de la séduction. [...] De la belle et souveraine Claire Lonchampt, sortie d’un album romantique, à l’étonnant Mickaël Conte, Bête puissante aux sauts impressionnants et à la souffrance contagieuse, outre la superbe précision d’Arnaud Mahouy et la force expressive de Frederik Deberdt, père de la Belle. Parler ici de néo-classicisme s’impose par le style des portés, le dessin des ensembles, la qualité des costumes, élégamment traditionnels, et même l’intrusion de quelques pointes pour la petite Patricia Velázquez, dans le rôle de l’Amour. 
Concert classic.com, Jacqueline Thuilleux, 14 décembre 2015

Sa pièce est d’une beauté merveilleuse, avec une foison d’inventions chorégraphiques qui le classe vraiment au premier rang des chorégraphes français. 
Le Figaro, Ariane Bavelier, 20 décembre 2015

Des corps rebelles à la biennale de la danse (…) 
Dans un tout autre style, Thierry Malandain continue lui aussi à tracer son chemin en marge des modes. À l’amphithéâtre de la Cité internationale, il présente la Belle et la Bête. Un ballet néoclassique inspiré du film de Cocteau et créé sur la Symphonie n° 6 de Tchaïkovski. La scène est épurée, sans autre décor que de longs et ingénieux rideaux. Les tons, noir et or, sont à l’image du ballet: élégants, subtils, profonds. Les danseurs sont poignants d’expressivité, en particulier Mickaël Conte, qui interprète la Bête. Sa partition, aérienne et torturée, atteint des sommets d’amour et de solitude.
L’Humanité, Julie Briand, 19 septembre 2016

Les miracles de l’amour 
Scénographie minimaliste pour chorégraphie virtuose. Telle est cette nouvelle version de La Belle et la Bête signée Thierry Malandain [...]. 
Residences-décoration.com, Serge Gleizes, février 2016 

Artiste(s)

  • Ballet pour 22 danseurs

Vidéos

Lieu

Malandain Ballet Biarritz
Gare Du Midi, 23, Avenue Foch
64200 Biarritz
Chargement des avis...
Chargement des articles