Irina Dachta

Elle s’autorise à dire tout haut ce que nous pensons tout bas, même quand c’est noir et cruel. Elle le fait toujours avec beaucoup d’humour, parce qu’elle croit à la puissance salvatrice du rire. Elle invite les spectateurs à se réfugier dans son drôle de bivouac, comme on se cache dans une cabane d’enfant pour se raconter des histoires. Irina nous raconte la sienne, en posant sur la table des objets dérisoires. Sous ses doigts, des tableaux vont se dessiner et s’animer, faisant resurgir l’histoire de sa vie, dans une Russie imaginaire et farfelue où elle a passé son enfance dorée et insouciante, avant de connaître la guerre et la solitude.

 

C’est une histoire qui dit avant tout l’importance de se retrouver tou.te.s ensemble, pour mieux vivre avec nos petites ou grandes tragédies. Et à la fin, avant de se dire au revoir, prolonger un peu la fête en trinquant ensemble autour d’une bouteille de vodka. Trinquer à la vie quoi qu’il arrive.

CREDIT PHOTO : © Cie Zusvex