Désobéir
- Du 04 Fév. 2020 au 05 Fév. 2020
- Transversales | Eglise Jeanne d'Arc (Verdun)
« La metteuse en scène Julie Berès, à partir des témoignages de jeunes femmes issues de l’immigration, évoque la radicalisation, la misogynie et le racisme. » (Causette). Cette pièce délibérément d’aujourd’hui mobilise de nombreuses disciplines (théâtre, danse, musique) ; « elles campent avec une énergie communicative des personnages troublants et insaisissables. » (L’Humanité)
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Description
À partir de 12 ans
Entre fidélité et refus du poids de l’héritage, entre désirs immenses et sentiments d’impasse de l’époque, Julie Berès entreprend de sonder les rêves et les révoltes de quatre jeunes femmes héroïnes de ce spectacle. « À travers les témoignages, s’entrecroisent des bribes d’aveux, de souvenirs contradictoires, d’évidentes soumissions, de nostalgies ambivalentes, de révoltes dans le désir de faire entendre, à travers les événements intimes et douloureux, les mythes et mythologies inconscients et collectifs. Chacune des femmes à sa manière témoigne d’un NON, posé comme acte fondateur. Non aux volontés du père, non face aux injonctions de la société, de la famille, de la tradition. Non face à la double peine que sont le racisme et le machisme. S’opposer pour pouvoir danser tous les jours, faire du théâtre, écrire, prier. Arracher sa liberté. Nous souhaitions raconter l’histoire de victoires, de victorieuses, d’obstinées, de désobéissantes. » Julie Berès
Julie Berès, passe la plupart de son enfance en Afrique. Après une rencontre avec Ariane Mnouchkine, lors d’un stage au Théâtre du Soleil, elle décide en 1997 d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. En 2001, elle fonde la compagnie Les Cambrioleurs, dont elle assure la direction artistique et qu’elle choisit ensuite d’implanter à Brest, où elle développe un important programme d’actions culturelles. Elle réunit à ses côtés des créateurs issus de différentes disciplines (auteurs, vidéastes, plasticiens…) pour inventer une écriture scénique où chaque langage s’affirme. Elle est accompagnée par le Théâtre National de Chaillot dès ses premiers spectacles.
presse : « Elles campent avec une énergie communicative et une force explosive des personnages troublants et insaisissables, dont le discours autour du désir, de la vie spirituelle et de l’oppression masculine nous hante bien après la fin de cet enthousiasmant spectacle. » l’Humanité
« Ce qui frappe dans sa mise en scène est qu’avec un rien elle parvient à créer des intensités, des contrastes, un genre de sophistication, une ombre chinoise, une extraction du sol sur le plateau, si bien que chacun des aveux s’apparente à une fouille archéologique, trésor douloureux qu’il faut à la fois garder et transformer. » Anne Diatkine – Libération
« Ce qui frappe dans sa mise en scène est qu’avec un rien elle parvient à créer des intensités, des contrastes, un genre de sophistication, une ombre chinoise, une extraction du sol sur le plateau, si bien que chacun des aveux s’apparente à une fouille archéologique, trésor douloureux qu’il faut à la fois garder et transformer. » Anne Diatkine – Libération
Artiste(s)
- Lou-Adriana Bouziouane
- Charmine Fariborzi
- Hatice Özer
- Séphora Pondi
Lieu
Transversales | Eglise Jeanne d'Arc
6 Place Georges Guérin
55100 Verdun
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