Musée d'archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye (Saint Germain En Laye)

Musée d'archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

  • Saint Germain En Laye
  • Accès pour les personnes à mobilité réduite
  • Le domaine national de Saint-Germain-en-Laye offre à 20 minutes de Paris 70 hectares d’espaces préservés qui bordent une gigantesque forêt de 3500 hectares.
    Le château de Saint-Germain-en-Laye, résidence royale pendant plusieurs siècles, lieu de naissance de plusieurs souverains, a été restauré par Eugène Millet à partir de 1862. Depuis cette date, à l’initiative de Napoléon III, il abrite le Musée des antiquités nationales, devenu Musée d'archéologie nationale en 2005.

    (Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Archéologie nationale) / Jean Schormans)

Adresse

Musée d'archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Place Charles de Gaulle
78100 Saint Germain En Laye

Historique

Résidence royale depuis Louis VI le Gros, au XIIe siècle, Saint-Germain-en-Laye fut à la fois un séjour de plaisance et un lieu de pouvoir des rois de France. 
De nombreux édits royaux ou traités ont été signés à Saint-Germain-en-Laye, jusqu'au traité de 1919 qui mit officiellement fin à la guerre avec l'Autriche. Saint Louis résida souvent ici et nous légua la chapelle gothique. François Ier construisit, sur les fondations du vieux château de Charles V, un palais Renaissance. Henri II et Henri IV bâtirent à côté un second édifice, dit le Château-Neuf, qui était situé à l'emplacement de l'actuel Pavillon Henri IV. Le Roi-Soleil naquit à Saint-Germain en 1638 et y passa, à partir de 1666, l'essentiel des premières années de son règne personnel, avant son installation à Versailles en 1682. Même un roi d'Angleterre en exil vécut là avec toute sa cour ! Louis XIV prêta en effet le Château-Vieux (celui de François Ier) à Jaques II Stuart à la fin du XVIIe siècle.

Puis, délaissée, la résidence royale traversa de sombres années : le Château-Neuf fut rasé, le Château-Vieux devint un pénitencier militaire. En piteux état et promis à la destruction, il fut sauvé grâce à la création, par Napoléon III, d'un musée d'archéologie.