Terres de Finlande (Grande Salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris)

Terres de Finlande

Les artistes finlandais tirent leur force et leur intensité du silence, de la suggestion et de leur capacité à créer un espace sonore qui rappelle les immenses contrées faites d’eau et de terre, balayées par la pluie, la neige, la glace et le vent. Longtemps négligée, la culture finlandaise insiste sur l’union entre l’homme et la nature car l’homme s’y sent modeste et petit.

Chargement des représentations...

Description

À partir de 12 ans
Jean Sibelius est le père fondateur de cette école symphonique. Dans sa Première Symphonie (1899), son inspiration première est la peinture en musique de quatre tableaux : « Le Vent froid qui souffle de la mer », « Le Pin du nord au palmier du sud », « Conte d’hiver » et « Ciel de Jorma ». Il laissera finalement la musique s’exprimer d’elle-même gardant pour lui l’immensité de cet imaginaire pictural. Sa musique possède un lyrisme épique qui semble clamer au monde qu’un style est né, fait de longues mélodies nostalgiques et d’élans sublimes. Le Concerto pour violon (2009) d’Esa-Pekka Salonen (né en 1958) est également construit en quatre tableaux qui font référence aux miroitements du son et aux pulsations répétitives (« Mirage », « Pulse I », « Pulse II » et « Adieu »). À la fois poétique et virtuose, son orchestration frappe par son scintillement, comme les rayons de soleil sur la neige. Dans Feria (1997), Magnus Lindberg (né en 1958) s’inspire des fêtes espagnoles, comme d’un antidote au climat de son pays. Après l’éclat festif et débridé des trompettes apparaît comme une plainte intérieure citant anachroniquement le Lamento d’Ariane de Claudio Monteverdi : une manière pour le compositeur d’ouvrir son voyage dans l’espace à un voyage dans le temps.

Artiste(s)

  • ROBERTO GONZÀLEZ-MONJAS

Vidéos

Lieu

Grande Salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris
221 Avenue Jean Jaurès
75019 Paris
Chargement des avis...
Chargement des articles