Thomas Kahn

Auteur-compositeur chanteur et guitariste, le jeune clermontois Thomas Kahn ne s’est pas contenté d’une brève exposition médiatique dans l’équipe de Mika sur The Voice 4 en 2015 qui l’a révélé.
Depuis lors, il affiche près de 200 concerts dont de nombreuses premières parties importantes et, après deux EP, a signé au printemps son premier « vrai » album « Slideback », disque très introspectif évoquant de multiples sujets.

Une belle carte de visite tant il reflète une personnalité sur laquelle il va falloir compter. Car Thomas Kahn c’est d’abord une voix, rauque et puissante, fervente et généreuse, qui a le grain idéal pour aborder un répertoire pleinement teinté de l’esprit Motown des sixties et de ses idoles, de Ray Charles à Nina Simone en passant surtout par Otis Reading auquel on pense d’emblée.

Cette influence de la black-music, du blues au R&B, transpire au travers de sa nu-soul électrique qui a parfois la puissance du rock, où l’on sent aussi poindre l’héritage du gospel et de la Nouvelle-Orléans. Comparé parfois à un Charlie Winston, il a le timbre parfait pour aborder ces univers, fêlure émouvante sur des ballades langoureuses comme sur des compos pleinement groovy.

On aime aussi beaucoup ses beats hip-hop-electro comme sur son premier single « Twinkling Star » qu’on a hâte d’entendre en live avec ses trois complices, Martin Domas aux claviers, Baptiste Onzon aux drums et Julien Fihlol à la guitare.