Révérence (Salle des concerts - Cité de la musique)

Révérence

Révérence Le sens de la vie selon Mahler, Strauss et Rachmaninov

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Description

À partir de 12 ans
À l’époque même où Richard Strauss compose son poème symphonique Mort et transfiguration, Gustav Mahler entreprend la composition de Totenfeier (Fête des morts, 1888) d’après un poème épique de l’écrivain polonais Mickiewicz. Il songe d’abord à une partition autonome : une vaste marche funèbre, dramatique, ponctuée de quelques moments d’apaisement et de sérénité, mais essentiellement tournée vers une réflexion métaphysique : quel sens donner à la vie sachant qu’elle mène inéluctablement à la mort ? En d’autres termes, quel sens donner à la mort ?
Le compositeur apporte six années plus tard un élément de réponse lorsqu’il transforme cette page en premier mouvement de sa Deuxième symphonie, dite « Résurrection ». C’est le cycle de la vie dans son entièreté qu’illustre musicalement Richard Strauss
au soir de sa vie en composant ses Quatre derniers Lieder (1948), quatre mélodies sur des poèmes de Hesse et Eichendorff : un chef-d’œuvre de la musique romantique tardive en même temps que le testament musical du compositeur.
Serge Rachmaninov entend quant à lui ne retenir que le mouvement de la vie dans ses Danses symphoniques (1940). Les trois mouvements de danse de son œuvre ultime, sa « dernière étincelle » comme il aimait à le dire, traduisent par métaphore trois étapes de la vie : « Jour », « Crépuscule » et « Minuit ».

Artiste(s)

  • Orchestre National d'Île de France
  • Soprano Genia Kühmeier

Vidéos

Lieu

Salle des concerts - Cité de la musique
221 Avenue Jean Jaurès
75019 Paris
Des places réservées aux spectateurs en fauteuil roulant sont proposées dans toutes les salles de concert de la Cité de la musique – Philharmonie de Paris.
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