Que la montagne est belle ! Wagner et Strauss à l’honneur

 Le Prélude des maîtres chanteurs de Nuremberg, joyeux et débordant de vie, contient les principaux motifs de l'œuvre, qui se succèdent et s'entremêlent avant de se conclure dans l'allégresse générale. Dans Les murmures de la forêt, les chants d'oiseaux et le bruissements des feuilles dessinent un tableau à l'atmosphère toute germanique qui sert de toile de fond aux interrogations du jeune Siegfried. L'Ouverture du Vaisseau fantôme annonce quant à elle le final tragique de l'opéra. On y ressent toute la fureur de l'océan déchaîné, de la tempête…
Ces trois partitions convoquent toute la puissance de l'orchestre que l'on retrouve également dans la Symphonie alpestre de Strauss pour dépeindre les montagnes dans ce qu'elles ont de plus grandiose et pittoresque. Un magnifique poème symphonique avec cloches de vache, machine à vent, tonnerre et grand orgue.