La Mossa

Elles sont cinq femmes, cinq voix, cinq personnalités, toutes issues du grand ensemble polyphonique Arteteca dirigé par Lilia Ruocco (Chet Nuneta), et formant depuis 2005 La Mossa, expression italienne signifiant le geste, le mouvement. Un nom qui évoque plus particulièrement une façon de bouger le bassin, et qui trouve son origine dans le music-hall napolitain au temps des années folles. Ici, il s’agit surtout d’une façon de chanter, dans une incarnation vibrante, mouvante et émouvante, de nombreuses histoires qui toutes déclinent les multiples facettes de la femme.

Des corps en résonance avec les harmonies, autant de nuances soulignées avec une grande précision au travers d’arrangements originaux qui prennent le soin de respecter les timbres spécifiques à chacun des pays abordés.

Car avec La Mossa, c’est à un grand voyage sans frontière que nous sommes conviés, les voix nous transportant tour à tour de l’Italie à l’Albanie, de la Finlande jusqu’au Brésil, en passant par La Réunion sans oublier, plus proche de nous, l’Occitanie où les chants traditionnels ont toujours tenu une place importante dans l’Histoire.

Quelque part entre les Mystères des Voix Bulgares et les chanteuses ukrainiennes de Dakhabrakha accueillies au Rhino en 2017, le quintet polyphonique La Mossa nous pénètre de ses voix… impénétrables.