ANAÏS

"Je savais déjà que Anaïs était une vraie chanteuse. J’avais été abasourdi d’apprendre que c’est Dan The Automator qui produisait son deuxième album, le « Love Album ». Limite si j’avais été musicien j’aurais été jaloux. Et puis elle a continué à me surprendre et à  me plaire parce que ses deux albums suivants « À l’eau de Javel » et « Hell No Kitty » contenaient aussi des titres qui m’avaient scotché.

Il m’a fallu le « Love Album » pour comprendre qu’Anaïs était une vraie chanteuse et pas seulement la performeuse marrante du Cheap Show. C’est pour ça que je n’arrive pas à savoir si elle croit ce qu’elle dit quand elle chante qu’elle a « retrouvé son mojo » dans son dernier album Divergente, pour moi elle ne l’avait jamais vraiment perdu.

Ce qui est sûr en tous cas c’est qu’elle accepte aujourd’hui que toutes ses divergences soient sa richesse. C’est pas grave si Anaïs ne sait pas si elle est une chanteuse de textes, de folk, de soul, de rap, de pop puisqu’elle est aussi à l’aise dans chacune de ces incarnations. "